Saint-Jean-de-Luz : l’Ultra Park, cet endroit intergénérationnel qui vaut le détour en enfance

Implanté depuis le 20 décembre au sein du gymnase Urdazuri à Saint-Jean-de-Luz, l’Ultra Park est ouvert à tous (1). « De 0 à 99 ans », sourit Régis Dupuy, directeur du club ado de la commune, qui surveille les lieux en compagnie de...

Implanté depuis le 20 décembre au sein du gymnase Urdazuri à Saint-Jean-de-Luz, l’Ultra Park est ouvert à tous (1). « De 0 à 99 ans », sourit Régis Dupuy, directeur du club ado de la commune, qui surveille les lieux en compagnie de Thomas Amigorena. Six animateurs vont ainsi se relayer jusqu’au 4 janvier. « L’avantage, c’est qu’en travaillant dans les écoles, on connaît tous les enfants et tous les jeunes qui sont dans les quartiers. Ça permet de conserver ce lien qu’on a avec eux. »

« Ici, on est tous pareils, il n’y a pas de classe sociale. Qu’on soit riche ou pauvre, qu’on ait les moyens ou pas »

Si la jeunesse luzienne et celle des alentours (Ciboure, Ascain, Urrugne) restent majoritaires, les gens de l’extérieur peuvent également venir profiter d’une ambiance bon enfant, conviviale, chaleureuse. « Ça permet de vivre un moment sympa avec les copains ou la famille, de se retrouver ensemble, plutôt que de rester à la maison. Ça permet, aussi, à toutes les familles qui n’ont pas les moyens de leur donner une chance de profiter de tout ça. Surtout pendant ces moments de fêtes. Ici, on est tous pareils, il n’y a pas de classe sociale. Qu’on soit riche ou pauvre, qu’on ait les moyens ou pas. »

Né de la volonté de la mairie de recréer les salles de jeux des années 1980, cet espace – déployé depuis pas mal d’années, à l’occasion des vacances de Noël – mobilise « un budget assez conséquent, glisse Régis Dupuy. C’est un beau cadeau qu’offre la Ville, rappelle-t-il. Nous sommes les seuls à le faire, ici, sur la côte ».

La municipalité travaille de concert « avec une super société, qui nous amène de super jeux, insiste l’animateur. Ils sont toujours très bien entretenus. S’ils tombent en panne, on appelle un technicien qui se déplace et vient réparer. On n’a pas trop d’attente, on sait que le lendemain, ça sera fait ».

Régis Dupuy teste certains des jeux, quotidiennement. « Dès qu’il n’y a personne », il alterne entre billard et baby. « C’est toute notre époque, lance-t-il. Parfois, les jeunes viennent nous voir et nous lancent des défis. Si jamais ils perdent, ils nous doivent des crêpes ou des gaufres. Donc ça va, on est bien lotis », blague le dirlo des ados.

Il n’est pas le seul à se remémorer quelques souvenirs. « Les parents sont dans leur coin avec le flipper qu’ils ne lâchent pas et les enfants restent avec les nouvelles générations de consoles. Nous, le truc qu’on a connu, c’étaient les Nintendo avec les manettes. Aujourd’hui, ce sont des bandes d’arcade, c’est complètement différent. »

Une chose est sûre : tout ce beau monde se retrouve avec joie autour des traditionnels baby-foots ou billard. « Ce sont des produits phares, intergénérationnels, qui plaisent à tout le monde. On peut être un grand-père et jouer contre son petit-fils. »

(1) Ouvert tous les jours, de 10 heures à 13 heures et de 14 heures à 18 heures. Sauf pour Noël, unique jour de fermeture.