Van Haga avec une casquette
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En repensant à samedi, peut-on encore rire de quoi que ce soit ? Oui, à BVNL, le projet politique du marchand de sommeil Wybren van Haga, qui feint toujours de mettre la pression sur les bas-fonds de la société, mais qui, en même temps, ne réalise pas que le patient ne veut pas toucher à son lit. Il était le seul parti politique sur la scène d'« Els Rechts », avec son trio de tête – lui, Dorien Rookmaker et Harm Beertema – rien que ça. Casquettes sur la tête ! Wybren van Haga avec une casquette est encore plus ridicule que Wybren van Haga sans. L'imagination est débordante. À quoi ressemblerait Wybren van Haga avec une fricandelle, ou en scooter électrique ? Lui – et Dorien surtout pas, mais bon, qu'importe – semblait inconscient du fait qu'il crachait sur un champ rempli de racaille tout en fulminant sur scène.
Il a d'abord indiqué qu'il estimait la participation à deux cent mille personnes, mais que le journal Volkskrant estimait probablement ce nombre à 25 ce lundi. Cette estimation n'est pas encore connue au moment de la rédaction de cet article, mais elle sera probablement différente. Il a ensuite remercié par avance tous les supporters.
« Ils sont là pour nous protéger, car on ne sait jamais ce qui peut arriver. Merci ! »
« S'il vous plaît », ont dû penser les hooligans, car quelques minutes plus tard, ils étaient déjà au corps à corps sur l'A12. Wybren a ensuite tweeté qu'il s'agissait d'un petit groupe ; il ne les avait pas vraiment remarqués, sauf au début. Ils étaient nombreux.
Cela résume assez bien leur vision de la société au BVNL. Ou plutôt : ils ne regardent pas du tout, ils crient simplement dans l’espoir que des tribus entières les suivent, ce qui n’arrivera jamais. Même si tous les trois, casquettes en main, ils se laissent tomber à la renverse sur un toboggan dans un seau de merde pour déterminer scientifiquement si les excréments des demandeurs d’asile puent parfois encore plus, ils ne le font toujours pas.
Je ne suis pas jaloux de l'assurance de pouvoir crier des slogans sur un terrain de combat, mais c'est amusant. Pour BVNL, ce fut une nouvelle journée inutile dans une série apparemment interminable de journées inutiles menant aux élections. Rien de concret, si ce n'est que le drapeau D66 flotte encore plus fièrement au centre de La Haye, mais ce n'était probablement pas l'intention.
Marcel van Roosmalen écrit une chronique les lundis et jeudis.
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