Argent. Invalidité, handicap... Connaissez-vous les aides à la vie quotidienne ?

Il existe deux aides financières principales destinées aux personnes en situation de handicap et en âge d’activité. Toutes deux sont consenties par la Sécurité sociale.
Ainsi, la pension d’invalidité concerne les personnes dont la capacité de travail est réduite des 2/3. Son montant, basé sur le salaire annuel moyen, varie selon le niveau d’invalidité.
Elle est soumise à l’impôt sur le revenu et aux contributions sociales, et cumulable avec d’autres pensions ou rentes.
De son côté, l’Allocation aux adultes handicapés (AAH) est versée, sous conditions de ressources, aux personnes dont le taux d’incapacité est au moins égal à 80 % (entre 50 % et 79 % dans certains cas).
Son montant varie chaque année selon un barème. Jusqu’au 1er avril 2026, le montant maximal de l’AAH est de 1 033,32 €.
Aides au maintien à domicileDepuis le 1er janvier 2024, MaPrimeAdapt' est devenue la principale aide financière afin d’aménager son logement à sa perte d’autonomie.
Les personnes justifiant d’un taux d’incapacité supérieur ou égal à 50 % sont éligibles, sous conditions de ressources.
Selon les revenus, le montant de l’aide peut être de 50 % ou de 70 % des dépenses de travaux ; ceux-ci étant plafonnés à 22 000 € hors taxes.
Afin de faire face aux dépenses courantes de l’entretien de son logement, les bénéficiaires de l’AAH peuvent demander la majoration pour vie autonome, si leur taux d’incapacité est d’au moins 80 %.
Son montant actuel est de 104,77 € par mois. Enfin, la Prestation de compensation du handicap (PCH) est versée par le Conseil départemental pour faciliter la vie quotidienne.
Elle permet de couvrir les frais liés à différentes aides, humaines ou techniques. Son montant varie en fonction des ressources.
Actuellement, la PCH couvre 100 % des dépenses engagées si les revenus de la personne sont inférieurs à 30 915,30 € par an, et 80 % au-delà.
Aides aux déplacementsDepuis 2017, la Carte mobilité inclusion (CMI) remplace les cartes d’invalidité, de priorité et de stationnement. Elle conserve toutefois ces trois mentions.
La première (mention invalidité) concerne les personnes ayant un taux d’incapacité d’au moins 80 % ; la deuxième (mention priorité) s’adresse à celles dont le taux d’incapacité est inférieur à 80 % ; la troisième (mention stationnement) vaut pour celles dont le handicap réduit leur capacité de déplacement à pied.
La CMI permet un accès facilité aux transports collectifs ainsi qu’au stationnement de son véhicule. Qui plus est, elle offre certains avantages fiscaux.
On y ajoutera l’aide aux déplacements en compensation du handicap, destinée aux personnes engagées dans un parcours professionnel.
Elle vise à couvrir des frais liés aux déplacements. La demande se fait auprès de l’Association pour la gestion des fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées (Agefiph).
Le Progres



