Warken ajuste la contribution additionnelle moyenne à 2,9 %.

Berlin. Le ministère fédéral de la Santé a fixé la contribution supplémentaire moyenne pour l'année à venir à 2,9 %. L'annonce a été publiée au Journal officiel fédéral lundi, avec dix jours de retard.
Cela représente une augmentation de 0,4 point de pourcentage par rapport à l'année précédente. La ministre fédérale de la Santé, Nina Warken (CDU), avait annoncé cette mesure dans une interview accordée au Rheinische Post.
Lors de l'interview, Warken a refusé de commenter les discussions selon lesquelles il s'agirait d'une augmentation plutôt que de cotisations supplémentaires constantes : « Le niveau actuel de la cotisation supplémentaire moyenne des caisses d'assurance maladie est simplement dû à divers facteurs », a déclaré le ministre.
Le 6 novembre, le Bundestag, conjointement avec la loi visant à étendre les pouvoirs et à réduire la bureaucratie dans les soins infirmiers, a adopté un plan d'économies à court terme pour l'assurance maladie obligatoire d'un montant de deux milliards d'euros.
La stabilité des cotisations complémentaires ne devrait pas être assurée pour la plupart des adhérents à l'assurance maladie obligatoire en 2026. Il est prévu que la plupart des caisses d'assurance maladie devront fixer des cotisations complémentaires plus élevées afin de reconstituer leurs réserves au minimum légal requis de 0,2 mois de dépenses.
La promesse de taux de cotisation stables « s’évaporera en quelques semaines », a commenté Anne-Kathrin Klemm, membre du conseil d’administration de la fédération BKK. Si le gouvernement fédéral a pris conscience de la gravité de la situation, il manque « de courage pour agir », a-t-elle poursuivi. C’est mauvais « pour la confiance dans les systèmes solidaires essentiels et donc pour la cohésion sociale ».
Parallèlement, la ministre bavaroise de la Santé, Judith Gerlach (CSU), appelle à une aide rapide pour le système d'assurance maladie obligatoire. Elle a qualifié la hausse de la cotisation complémentaire moyenne de « signal d'alarme » et a plaidé, entre autres, pour une augmentation des subventions fédérales pour les services non couverts par l'assurance.
Dans ses prévisions de mi-octobre, le panel d'experts de l'Office fédéral de la sécurité sociale (BAS) estimait les recettes de la caisse d'assurance maladie pour l'année à venir à 312,3 milliards d'euros.
Les experts du ministère, de l'Office fédéral de la sécurité sociale (BAS) et de l'Association nationale des caisses d'assurance maladie obligatoires (GKV-Spitzenverband) n'ont pas réussi à s'entendre sur les dépenses prévues : les caisses d'assurance maladie anticipent des dépenses de 369,5 milliards d'euros, soit 500 millions d'euros de plus que l'estimation du ministère. Cependant, les deux estimations aboutissent à un taux de cotisation complémentaire moyen calculé de 2,9 %. (fst)
Arzte zeitung




