Le piratage du dépistage du cancer est bien plus important qu'on ne le pensait, selon l'agence

L'ampleur du vol de données d'un laboratoire du programme national de dépistage néerlandais est bien plus importante que ce qui avait été initialement rapporté, a déclaré vendredi l'agence de recherche Population Research Netherlands .

Des pirates informatiques pourraient avoir accédé aux données personnelles et médicales des 941 000 femmes qui ont participé au programme de dépistage du cancer du col de l'utérus depuis 2017, a déclaré l'agence dans un communiqué publié sur son site Web.

L'organisation avait initialement déclaré que les données de 485 000 participantes avaient été volées, mais elle a maintenant confirmé qu'au moins 715 000 femmes avaient été touchées. Comme elle ne peut exclure que l'intégralité de la base de données ait été compromise, chaque femme ayant participé au programme depuis 2017 recevra une lettre dans les prochaines semaines.

En plus des données personnelles, les fichiers volés contenaient des informations médicales, dont certaines ont déjà été publiées sur le dark web.

RTL Nieuws a rapporté que les noms, adresses personnelles et numéros BSN d'un ministre et d'un député figuraient parmi les données divulguées, ainsi que les détails des tests qu'ils ont subis.

« Nous sommes conscients qu'il s'agit d'un message très perturbant pour les participantes au programme de dépistage du cancer du col de l'utérus », a déclaré Population Research Netherlands dans un communiqué. « Nous communiquons ce message maintenant, car les participantes doivent être vigilantes face aux tentatives d'hameçonnage et de fraude. »

Le ministère public et la police ont ouvert une enquête criminelle sur ce vol afin d'établir l'identité des auteurs du piratage. Des dizaines de milliers de femmes ont également déposé des plaintes collectives en réponse à cette intrusion.