Médecine, Mirone (SIU) : « Les urologues devraient être plus attentifs au dialogue tout au long du processus de traitement. »

Au congrès national, « l'attention s'est également portée sur la robotique et le déclin du taux de natalité ».

Les patients « doivent être considérés dans leur globalité, c’est-à-dire comme des personnes confrontées à la maladie et à la souffrance ». C’est ce qu’a déclaré Vincenzo Mirone, conseiller national de la Société italienne d’urologie, lors du congrès national de la SIU qui se tient actuellement à Sorrente, en soulignant les enjeux auxquels sont confrontés les spécialistes. « La mission de l’urologue est d’établir un lien direct avec la personne qui entreprend ce parcours » vers le diagnostic d’« une maladie oncologique ou une autre affection urologique ». Le médecin doit « avant tout créer un lien émotionnel », a-t-il insisté. « Il est essentiel » que les urologues eux-mêmes développent la notion de conseil, c’est-à-dire de dialogue avec les patients. Ce type de communication ne peut que permettre un parcours moins douloureux et des solutions plus acceptables.

Les participants à la conférence ont également discuté des dernières avancées en matière de plateformes robotiques, ainsi que de l'impact du facteur masculin sur la baisse du taux de natalité. « Il faut se concentrer non seulement sur les femmes, mais aussi sur les hommes », a averti Mirone, « car 50 % de la responsabilité de l'infertilité d'un enfant leur incombe. » L'expert espère que la conférence débouchera sur des nouvelles positives.