Fedez : « Je n’ai pas comparé Hitler à Sinner ; c’est une critique du fanatisme. Bravo à lui d’avoir payé ses impôts à Munich. »

Lors d'une interview avec Giuseppe Cruciani sur La Zanzara (Radio24), le rappeur Fedez a défendu sa comptine controversée sur le joueur de tennis Jannik Sinner, qui a suscité le débat sur les réseaux sociaux ces dernières heures. À propos de la phrase (« Les Italiens ont une nouvelle idole, il s'appelle Jannik Sinner, un Italien pur-sang avec l'accent d'Adolf Hitler »), l'artiste a expliqué la signification du « slash » : « Ce n'est pas une critique de Sinner, c'est plutôt une critique du fanatisme italien. Je n'ai pas comparé Sinner à Hitler. C'est de l'ironie. Et, au fait, je ne le connais pas et je m'en fiche de le connaître. »
L'éditorial : « Une triste tentative de promotion de la tournée. » « Analyser l'actualité fait partie du rap. »Fedez a ensuite clarifié l'intention générale des paroles, qui font partie d'une série de lignes qu'il interprétera en live lors de ses prochaines dates (il sera à Milan, au Forum Assago, les 19 et 20 septembre) : « C'est le travail du rap d'analyser l'actualité et ce qui nous entoure. C'est un petit couplet que je vais chanter. »
« Ici, le pécheur ne paie pas d'impôts »Concernant la question fiscale liée à la résidence de Sinner à Monte-Carlo, le trappeur a ironisé : « Excellent travail, Sinner, de vivre à Monaco et de ne pas payer d'impôts ici. » « Si tu pouvais le faire aussi, tu le ferais », a insisté Cruciani.
Et Fedez : « Numéro un. Mais immédiatement. »
milanotoday