Simone Corino : « Nous avons joué comme une véritable équipe : avec envie, caractère et détermination. »

Après cette belle victoire au stade Mazzella, Simone Corino savoure son plus beau succès de la saison. Ischia a battu le leader du championnat, Trastevere, 2-1 au terme d'un match intense et physique, disputé avec fierté et détermination. Une performance collective qui confirme la progression des Gialloblù, qui ont su réagir après un match nul et s'imposer avec brio et courage. L'entraîneur a félicité ses joueurs après la rencontre : « C'est une victoire de la soif de victoire, de l'équipe et de notre mentalité. »
L'entraîneur Corino annonce la défaite de Trastevere à Mazzella. Ce fut un match très disputé, mais Ischia a enfin trouvé son identité, celle qu'elle recherchait depuis longtemps. Malgré quelques éclairs de génie et quelques erreurs, la victoire finale 2-1 est amplement méritée. « Oui, nous savions que nous affrontions une équipe forte et très bien entraînée. Nous avons bien fait d'égaliser rapidement, en marquant ce but qui pourrait paraître chanceux, mais qui est le fruit de notre volonté de presser sans relâche et de croire en chaque ballon. Même face à un très bon gardien comme le leur, notre pressing a fait la différence. J'ai apprécié notre attitude et notre combativité. »
Nous avions préparé ce match en évitant de forcer le jeu, car nous connaissions leur qualité dans l'entre-deux. Nous avons maintenu un bon rythme et nous nous sommes battus quand il le fallait. Le but encaissé est survenu suite à une action que nous avions prévue ; nous savions qu'ils allaient se projeter vers le second poteau. Nous aurions pu mieux gérer la situation, mais la réaction a été immédiate, témoignant d'un grand caractère. C'est un signal fort. Je suis très heureux pour les joueurs et pour tout le monde : gagner contre les leaders du groupe nous remplit de joie et de confiance.
Manfrellotti semblait peut-être un peu isolé en attaque. Était-ce un choix tactique ou un match où il a reçu moins de soutien ? « En fait, on s’attendait à ce que Bojano et Koné restent très excentrés, précisément pour étirer leur ligne défensive et permettre à Manfrellotti d’attaquer en profondeur. En première mi-temps, il a très bien travaillé à ce niveau, même s’il n’était pas toujours bien servi : il faisait le bon mouvement, mais le ballon arrivait vers lui au lieu d’être vertical. Ce sont des détails que nous allons analyser et travailler dès mardi. Aujourd’hui, cependant, nous ne pouvons que féliciter ces joueurs. Nous étions face à un adversaire qui a donné du fil à retordre à n’importe qui, et nous avons réussi à nous imposer avec une grande détermination. Nous prenons les points et cette prestation pleine d’entrain. Maintenant, nous allons savourer cette victoire et nous concentrer immédiatement sur le prochain match, car le championnat est long et difficile. »
Ces dernières semaines, Ischia a fait preuve d'une grande détermination et d'une belle réaction après avoir encaissé des buts. Aujourd'hui, l'équipe a démontré du caractère, ce qui n'est pas acquis face au leader du championnat. « Oui, ce sont précisément ces aspects que j'ai le plus appréciés : leur impact sur le jeu et leur réaction après l'égalisation. Sur le plan de la qualité, nous aurions pu améliorer certaines décisions, notamment la dernière passe, mais leur attitude a été exemplaire. Il y a bien sûr une marge de progression, mais les bases sont solides. Et je félicite également Trastevere : nous savions que nous affrontions une grande équipe et un excellent entraîneur en la personne de Bernardini, qui réalisera une excellente saison. »
Nous avons vu une équipe compacte jusqu'à la dernière minute : tout le monde défendait, tout le monde courait. Même Manfrellotti pressait, Bojano et Koné défendaient, et Aniceto s'est montré très généreux dès son entrée en jeu. « On ne peut pas ignorer cet état d'esprit. Sans faim de victoire et sans détermination, on n'ira nulle part, surtout dans un groupe comme celui-ci. On en parlait déjà vendredi : contre Monastir et Olbia, on a affiché la même attitude, aujourd'hui c'était un mélange des deux matchs. Je veux onze joueurs qui, en défense, se transforment en bêtes et refusent d'encaisser le moindre but. On a peiné, certes, mais ceux qui pensent le contraire n'ont pas compris la réalité de ce championnat. Il faut réduire les moments de souffrance et ramener le maximum de points possible, avec cet état d'esprit. »
Que s'est-il passé à la fin ? « Honnêtement, je n'ai pas bien vu. On m'a dit qu'il y avait eu des moments tendus, mais j'étais déjà rentré aux vestiaires. L'arbitre m'a averti, probablement pour quelque chose qui s'est passé en dehors du terrain. J'essaie aussi de m'améliorer là-dessus, d'être plus calme, mais ce n'est pas grave. Si j'étais averti à chaque victoire, je signerais le contrat sur-le-champ. »
L'un des meilleurs joueurs sur le terrain était sans aucun doute Mariani, auteur d'au moins trois arrêts décisifs. « Mariani fait partie intégrante de l'équipe et y joue un rôle important. Comme je l'ai dit avant le match, je suis ravi de pouvoir compter sur trois gardiens de qualité comme Tanas, Gemito et lui. Il nous a été d'une grande aide aujourd'hui, mais j'ai surtout apprécié l'esprit d'équipe : cette volonté de souffrir ensemble. L'objectif est maintenant de le mettre dans des conditions où il aura moins besoin de réaliser des miracles, ce qui nous permettra à tous de moins souffrir. »
Vous avez sorti Koné en fin de match : n’aurait-il pas fallu laisser un attaquant plus rapide en contre-attaque, vu leur avance ? « Cela aurait pu être une solution, oui, mais j’ai préféré garder un joueur capable de conserver le ballon et de faire avancer l’équipe. Manfrellotti s’en est parfaitement acquitté, provoquant même quelques fautes non sifflées. Koné a fait un excellent match, comme tous les autres. Je sais que j’ai des joueurs sur le banc prêts à entrer en jeu et à tout donner : Aniceto l’a prouvé aujourd’hui, De Filippis n’est pas entré en jeu mais reste un atout précieux. Nous récupérons également quelques joueurs blessés, ce qui nous offre plus d’options. Le groupe s’élargit et, dans un championnat comme celui-ci, chaque joueur sera décisif. »
Un mot sur l'arbitrage : à 1-1, le ballon semblait être sorti, et il y a eu quelques situations confuses en fin de match. « J'étais de l'autre côté du terrain, et honnêtement, je ne peux pas dire si le ballon est sorti ou non. Je portais des lunettes, et je n'ai pas une vue perçante. L'arbitre et ses assistants ont fait leur travail ; le match était tendu et complexe. Nous aurions dû mieux gérer certaines situations, c'est tout. Je préfère concentrer mon énergie sur ce que nous pouvons améliorer plutôt que de critiquer. »
Pour être clair : que s’est-il passé avec Aijo à la fin ? « Rien de particulier. Il suivait l’action, il a vu une erreur, mais rien de grave. J’essaie toujours de ne pas discuter avec les arbitres : je sais combien il est difficile de rester concentré sur notre travail, et encore plus sur le leur. Il vaut mieux éviter et se concentrer sur le terrain. »
Il Dispari





