Saintes : « Le Bal désempôté » libère les corps du quotidien


Séverine Joubert/SO
Ce dimanche 11 mai après-midi, 12 femmes et deux hommes répètent séquence par séquence la chorégraphie attendue par Camille Vergnaud. Le groupe, qui a participé à la création, découvre les lieux. Depuis janvier, les danseurs volontaires travaillent en différents endroits de la ville. « Au début, on leur a demandé : « C’est quoi ton mouvement signature ? », explique Marie Blondel, la metteuse en scène. Ensuite, on a chorégraphié les mouvements du quotidien. »
Ce lundi 12 mai, les adultes évolueront avec 45 adolescents embarqués dans la même aventure par des professeurs du collège Edgar-Quinet et de l’ÉREA (Établissement régional d’enseignement adapté) Théodore-Monod. Chaque groupe aura travaillé une vingtaine d’heures avec la Compagnie du Dagor avant la générale de ce lundi et la représentation publique de mardi. Le spectacle, créé avec les jeunes et les habitants du quartier des Boiffiers-Bellevue, viendra clore la saison du Gallia Théâtre.

Séverine Joubert/SO
Mais avant le jour J, c’est l’heure des calages, de l’occupation de l’espace, des épaules ouvertes et des sourires au public même s’il n’est pas encore là. « Attention, pose Broadway », lance Camille Vergnaud. Chaque danseur se fige en s’étant assuré qu’il ne copiait pas le voisin. En régie, Marie Blondel observe l’ensemble. « C’était trop lent là. » Les danseurs suivent l’ajustement. Tout va mieux. Séquence suivante. Ça bosse. Rendez-vous en costume, mardi soir.
SudOuest