Lorraine. Assistance médicale à la procréation : « Nous sommes figés dans un modèle archaïque », dénonce ce gynécologue de Nancy

L’Association nationale du don d’engendrement (ANDDE), société savante de portée nationale, vient de voir le jour à Nancy. Constituée de gynécologues, de biologistes, de chercheurs, de sociologues et de représentants de la société civile, elle entend rouvrir le débat sur les faiblesses de l’assistance médicale à la procréation (AMP) en France et s’inviter dans les prochaines discussions sur la révision de la loi de bioéthique. Aujourd’hui, l’expression du Pr Mikaël Agopiantz, coordonnateur du centre de PMA du CHRU de Nancy et cofondateur de l’ANDDE.
Pr Mikaël Agopiantz, décrivez-nous le processus qui a conduit à la création de l’Association nationale du don d’engendrement (ANDDE) ?
« On a lancé cette ‘société savante’, selon le jargon scientifique, avec le Pr Olivier Morel (chef du pôle Gynécologie obstétrique du CHRU de Nancy) et le Pr Thomas Fréour (chef du service d’aide médicale à la procréation et biologiste au CHU de Nantes) et le Dr Nathalie Massin (coordinatrice du centre d’AMP de l’Hôpital américain de Paris). On s’est d’abord retrouvé tous les quatre autour d’une idée-force : l’AMP (Assistance médicale à la procréation) avec don ne se passe pas bien en France. Nous avons ensuite cherché à rassembler toute une génération de gynécologues-obstétriciens, de...
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L'Est Républicain