Les États-Unis éliminent un haut commandant de l'EI en Syrie accusé d'avoir participé à la planification d'attaques : voici ce que nous savons.

Le gouvernement américain a rapporté jeudi que les forces du Commandement central ont éliminé un haut commandant de l'EI le 19 août dans le nord de la Syrie lors d'une opération terrestre.
Le commandant supérieur assassiné a été identifié comme un acteur clé au sein du groupe terroriste ISIS pour avoir prétendument été impliqué dans la planification d'attaques en Syrie et en Irak, selon un communiqué du Commandement central américain (CENTCOM).

L'attaque contre le chef de l'État islamique a eu lieu en Syrie. Photo : Ahmed Jalil / EFE
L'amiral Brad Cooper, en charge du commandement central, a ajouté que la cible éliminée, dont le nom n'a pas été révélé, était également un « actif financier clé » pour le groupe terroriste.
Le rapport ajoute que l'EI reste considéré comme une « menace active pour les forces militaires américaines et de la coalition opérant dans la région, ainsi que pour le gouvernement syrien, qui cherche à stabiliser le territoire après des années de conflit ».
En juillet dernier, le Centcom avait également annoncé que l'armée américaine avait tué un chef du groupe djihadiste État islamique lors d'une opération en Syrie.
L'opération a entraîné la mort d'un chef de l'EI, Dhiya Zawba Muslih al-Hardani, et de ses deux fils adultes affiliés au groupe, indique le communiqué, utilisant un acronyme pour le groupe État islamique.

Membres des forces armées syriennes Photo : AFP
Ces individus « représentaient une menace pour les forces américaines et de la coalition, ainsi que pour le nouveau gouvernement syrien », a-t-il déclaré. Trois femmes et trois enfants étaient présents sur les lieux, mais aucun n'a été blessé lors de l'opération, a précisé le Centcom.
Les États-Unis mènent des frappes en Syrie depuis des années pour empêcher le groupe État islamique de renaître de ses cendres.
L'EI a pris le contrôle de vastes étendues de la Syrie et de l'Irak en 2014, proclamant un « califat » et infligeant la terreur avant d'être vaincu en 2019 par une coalition internationale.
eltiempo