Hakan Çalhanoğlu : « Nous verrons ce que l'avenir nous réserve »

Il y a une crise entre le footballeur national Hakan Çalhanoğlu, qui n'a pas pu jouer les matchs disputés par l'équipe italienne de l'Inter lors de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA organisée aux États-Unis en raison d'une blessure, et l'équipe. Çalhanoğlu a partagé une publication sur son compte de médias sociaux après que les déclarations de ses coéquipiers et du président ont été publiées dans la presse. Le joueur de football national a déclaré : « Après ma blessure en finale de la Ligue des champions, nous avons quand même décidé d'aller en Amérique avec l'équipe. Être là-bas, soutenir l'équipe malgré mon absence, était très important pour moi. Malheureusement, j'ai subi une nouvelle blessure dans une zone complètement différente lors d'un entraînement aux États-Unis. Diagnostic : déchirure musculaire. Cette blessure m'a empêché d'être sur le terrain pendant toute la compétition. Il n'y a aucune autre raison à mon absence. Il n'y a rien d'autre en arrière-plan. Nous avons perdu hier et cela m'a fait mal. J'étais bouleversé, non seulement en tant que joueur de football, mais aussi en tant que personne qui se soucie vraiment de son équipe. Même blessé, j'ai appelé quelques-uns de mes coéquipiers juste après le match pour leur remonter le moral. Parce que quand on se soucie vraiment de l'équipe, il faut le faire. Ce qui m'a vraiment surpris, ce sont les mots prononcés après le match. C'étaient des mots durs. Ils ont divisé, pas fédéré. Je n'ai jamais cherché d'excuses tout au long de ma carrière. J'ai toujours assumé mes responsabilités. J'ai aussi joué malgré la douleur. J'ai toujours été en première ligne dans les moments difficiles. J'ai parlé avec des actions, pas des mots.
Je respecte chaque opinion, surtout celle d'un coéquipier ou de mon président. Mais le respect n'est pas à sens unique. J'ai toujours fait preuve de respect sur le terrain comme en dehors. Et je crois que, dans le football comme dans la vie, le véritable pouvoir réside dans le respect, surtout dans les moments d'émotion. Je n'ai jamais trahi ce club. Je n'ai jamais dit que j'étais malheureux à l'Inter. Il y a eu des offres par le passé, très alléchantes. Mais je suis resté. Parce que je sais ce que ce maillot représente pour moi. Et je crois l'avoir clairement démontré par mes actes. J'ai eu l'honneur de porter le brassard de capitaine de mon pays. Et j'ai appris que le leadership ne consiste pas à pointer du doigt les moments les plus faciles, mais à soutenir son équipe. J'adore ce sport. J'adore ce club. Et j'adore ces couleurs pour lesquelles je me bats chaque jour. On verra bien ce que l'avenir nous réserve. Mais l'histoire se souvient toujours de ceux qui se tiennent debout. Pas de ceux qui font le plus de bruit.
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Journaliste : News Center
İstanbul Gazetesi