La presse italienne divisée en deux... Pourquoi Erdoğan et Meloni n'ont-ils pas accepté de répondre aux questions : critique d'İmamoğlu... L'accent est mis sur la « coopération militaire »

En Italie, certains députés de l'opposition ont fait des déclarations avant le sommet Italie-Turquie, appelant Meloni à rompre son silence sur l'arrestation d'İmamoğlu et sur les questions de droits de l'homme en Turquie à travers cet événement. La Repubblica a souligné qu'Erdoğan et Meloni ont fait une déclaration à la presse après le sommet mais n'ont pas répondu aux questions, affirmant ainsi qu'on ne leur a pas posé de questions « dérangeantes » sur l'arrestation d'Ekrem İmamoğlu.
L'ancien maire de Florence et député européen Dario Nardella, qui a été le premier en Europe à soutenir İmamoğlu depuis son arrestation, a également qualifié de « honteux » le silence du Premier ministre Meloni.
Riccardo Magi, du parti Plus d'Europe, a déclaré : « Lorsque Meloni était dans l'opposition, il dénonçait la révolution autoritaire et islamique d'Erdoğan. Aujourd'hui, le Premier ministre n'a pas posé de questions aux journalistes et a ignoré l'arrestation du leader de l'opposition İmamoğlu. »
Le journal Domani a titré « Meloni et Erdoğan au milieu des sourires, des armes et des affaires. Le Premier ministre oublie l'arrestation de l'opposant (İmamoğlu) » et a noté que bien que la défense, l'immigration et le commerce aient été à l'ordre du jour des dirigeants, aucune référence n'a été faite à l'arrestation d'İmamoğlu.
Le journal milanais Corriede della Sera a souligné que la visite du président Erdoğan à Rome était sa première en Europe après l'arrestation d'İmamoğlu et a écrit qu'en plus des accords commerciaux signés, cette visite était également importante pour poursuivre le processus d'adhésion d'Ankara à l'UE, longtemps bloqué.
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