La limite d'âge pour les réseaux sociaux est fixée à 16 ans, ce qui augmente les sanctions pour les mineurs délinquants

Le gouvernement a achevé son travail sur la réglementation des crimes perpétrés par des enfants.
Le règlement prévoit des modifications à cinq lois différentes.
Au total, 17 articles ont été rédigés. Ce projet comporte cependant deux titres principaux.
L’un d’entre eux est le Règlement de lutte contre la délinquance juvénile et l’autre le Règlement de protection des enfants contre les dangers numériques.
LIMITE D'ÂGE POUR LES RÉSEAUX SOCIAUX
Dans le cadre du Règlement sur la protection des enfants contre les dangers numériques, les fournisseurs de réseaux sociaux sont tenus de ne pas fournir de services aux enfants de moins de 15 ans. En d'autres termes, un enfant de moins de 16 ans ne pourra pas utiliser activement les comptes de médias sociaux utilisés à l'international.
RÈGLEMENT SUR LA RÉDUCTION DE LA PEINE D'EMPRISONNEMENT À PERPÉTRATION AGGRAVÉE
Le règlement sur la lutte contre la délinquance juvénile concerne les enfants âgés de 15 à 18 ans qui ont été entraînés dans la criminalité.
Conformément à l’article 31 du Code pénal turc, les enfants de cette tranche d’âge bénéficient de peines réduites s’ils commettent un crime.
En conséquence, des peines allant jusqu’à 24 ans pourraient être prononcées pour des crimes nécessitant une peine d’emprisonnement à vie aggravée.
Selon le projet, cette période devrait être portée à 27 ans.
La peine de prison, qui pouvait aller jusqu'à 15 ans au lieu de la réclusion à perpétuité, devrait être portée à 18 ans.
DISCRETION DE NE PAS APPLIQUER DE REMISE
Il y a un autre élément remarquable dans le projet.
La gravité de la faute fondée sur l'intention, le but et le motif poursuivis, la manière dont le crime a été commis et si un crime intentionnel antérieur a été commis ou non...
Si ces situations sont détectées, le juge a le pouvoir discrétionnaire de ne pas appliquer de réduction de peine.
Il est également prévu d’augmenter les sanctions en cas de violation des obligations découlant du droit de la famille.
La limite inférieure pour ce crime sera augmentée d’un mois à deux mois.
La peine pour avoir commis ce crime contre une épouse enceinte sera augmentée de 3 à 1 an de prison à 4 mois à 2 ans.
La peine pour atteinte grave à la moralité, à la sécurité et à la santé des enfants sera portée à une peine d'emprisonnement de 6 mois à 3 ans.
La détention disciplinaire arrive
L’amendement à la loi sur la protection de l’enfance inclura également une détention disciplinaire pour ceux qui agissent contrairement aux décisions de mesures de protection concernant les enfants.
Une autre réglementation a été adoptée concernant les enfants agissant de concert avec des organisations criminelles.
Dans ce contexte, les limites inférieures et supérieures de l’emprisonnement pour des crimes tels que la création d’une organisation, la gestion d’une organisation et le fait d’en être membre seront augmentées.
ntv