Zara a déposé sa nouvelle marque, entièrement composée de chiffres.

La Chambre civile du Tribunal suprême de Madrid a accédé à la demande d'Inditex. Les juges ont confirmé le recours d'Inditex dans cette affaire et ont statué en faveur de l'entreprise espagnole.

La Cour suprême a justifié sa décision en invoquant l'importance commerciale de la marque « Zara ». « On ne peut pas non plus exclure que le consommateur moyen identifie facilement les produits portant une telle marque numérique avec l'entreprise à laquelle elle se réfère », peut-on lire dans la décision, citée par les médias espagnols.

"On ne peut pas affirmer clairement que la position (séquence) des chiffres empêche le consommateur de se souvenir de la marque, surtout si l'on tient compte du fait qu'en réalité il y a quatre chiffres et numéros, dont l'un est répété", soulignent les juges de la Cour suprême dans leur décision.

La bataille juridique de Zara concernant les chiffres et les nombres comme logos

Le parcours de Zara vers le succès final devant la Cour suprême espagnole fut semé d'embûches. Tout commença traditionnellement devant l'Office espagnol des brevets et des marques, qui rejeta la demande d'Inditex d'enregistrer la marque numérique « 26 1 18 1 ».

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Selon les autorités, le caractère distinctif de la marque était insuffisant pour être reconnu comme une marque originale. Inditex a persisté et a fait appel de la décision devant la Cour d'appel de Madrid. Cependant, une fois de plus, la décision des juges n'a pas été favorable à l'entreprise.

Inditex a une fois de plus décidé de ne pas baisser les bras. L'entreprise a interjeté appel une seconde fois, cette fois devant la chambre civile de la Cour suprême de Madrid, et a finalement obtenu gain de cause. Pour accéder à sa demande, les juges ont invoqué le droit espagnol et le droit européen, qui autorisent tous deux l'enregistrement de symboles numériques comme marques.