Peu de résultats, mais les contrôles aux frontières ont été prolongés de six mois.

Il l'a écrit dans une lettre à la Chambre des représentants. Les contrôles aux frontières, initialement prévus pour décembre 2024, étaient une priorité pour le ministre Faber de l'époque. Cet été, ils ont déjà été prolongés de six mois, malgré un rapport très critique de la Cour des comptes. Ils sont désormais prolongés une nouvelle fois.
En juin, la Cour des comptes avait déjà conclu que les contrôles aux frontières étaient inefficaces et n'entraînaient pas de diminution des migrations. De plus, le gouvernement en était apparemment informé à l'avance.
0,38 pour centLe faible nombre de personnes contrôlées aux frontières est indéniable. De décembre 2024 à septembre 2025, 123 320 personnes ont été contrôlées, et seulement 470 étrangers se sont vu refuser l'entrée. Cela représente 0,38 % du nombre total de personnes contrôlées.
Par ailleurs, 230 personnes ont été arrêtées lors de ces contrôles, notamment pour trafic d'êtres humains, infractions routières ou infractions liées aux stupéfiants. Si ce chiffre peut paraître encourageant, la Cour des comptes a également conclu que davantage de personnes étaient arrêtées lors des contrôles réguliers effectués avant la mise en place des contrôles aux frontières. En effet, les contrôles mobiles précédents étaient beaucoup plus ciblés.
Menace à l'ordre publicLes chiffres montrent également que l'afflux de demandeurs d'asile aux Pays-Bas a diminué de 38 % (13 920) au cours des huit premiers mois de l'année par rapport à la même période l'année précédente. On constate également une baisse significative du nombre de migrants détectés aux frontières extérieures de l'UE. « Il est plausible que des facteurs externes, tels que l'évolution de la situation dans les pays d'origine, notamment en Syrie, aient entraîné une diminution de l'afflux de demandeurs d'asile », écrit Van Weel.
Néanmoins, les contrôles aux frontières sont renforcés car la pression sur le système migratoire néerlandais demeure très forte. Cela engendrerait une « menace accrue pour l'ordre public ». Le ministre reconnaît qu'il est difficile de déterminer si les contrôles aux frontières entraînent effectivement une diminution du nombre de migrants. Cependant, cette possibilité ne peut être exclue.
« Il est très difficile d'affirmer que cet effet existe. Mais on ne peut pas non plus affirmer qu'il n'existe pas », déclare Van Weel.
Effet dissuasif ?Dix pays de l'UE ont désormais instauré des contrôles à leurs frontières intérieures. Selon le ministre, il est « envisageable » que ces contrôles aient un effet dissuasif sur le nombre de migrants arrivant dans l'UE. « Les contrôles aux frontières intérieures néerlandaises pourraient donc s'inscrire dans une stratégie de lutte contre l'immigration irrégulière et la traite des êtres humains. »
La Maréchaussée royale néerlandaise, chargée des contrôles, hésite elle aussi à se prononcer sur leur effet dissuasif. « Je n'ai pas mesuré cet effet. Je ne sais pas s'il est dissuasif », déclare Jos Pieters, de la Maréchaussée royale néerlandaise. « Ce que l'on constate, c'est qu'un renforcement des contrôles entraîne une augmentation de leur nombre. »
L’immigration est également un problème majeur en Allemagne, et les autorités ont rétabli les contrôles aux frontières. Le correspondant Jeroen Akkermans s’intéresse à la frontière germano-polonaise :
RTL Nieuws


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