Monte Sant'Angelo, un homme de 38 ans, a été abattu dans la nuit. Il était un proche du chef mafieux Pasquale Ricucci. Le maire a déclaré : « La mafia a recommencé à tuer. »

Mercredi 17 septembre 2025, 8h00
Un homicide a été commis la nuit dernière à Monte Sant'Angelo, dans la province de Foggia. La victime, Leonardo Ricucci, 38 ans, déjà connue des services de police, aurait été tuée par balle. Le crime s'est produit dans une zone isolée aux abords de la ville de Gargano. Les carabiniers sont intervenus sur les lieux.
Panettiere, arrêté en juillet 2013 pour agression contre deux policiers et condamné à deux ans de prison avec sursis, était apparenté à Pasquale Ricucci, alias Fic sicc', ancien chef du clan Ricucci/Lombardi/Romito, tué à Macchia en novembre 2019 pendant la guerre avec le clan Li Bergolis. Il convient de noter que la victime de l'agression de la nuit dernière n'a jamais été impliquée dans aucune enquête concernant le clan.
LE MAIRE : LA MAFIA EST DE RETOUR AUX TUERIELa mafia a recommencé à tuer. Il s'agit d'un événement grave qui bouleverse profondément notre communauté et nous rappelle une conscience fondamentale : nous ne devons jamais baisser la garde. Si Monte Sant'Angelo n'a pas connu d'épisodes aussi dramatiques depuis tant d'années, c'est grâce à la réponse forte et déterminée de l'État, des forces de l'ordre, de la justice, mais aussi de la communauté, de ses institutions, associations, paroisses, écoles et des citoyens qui ont choisi leur camp. C'est ce qu'a déclaré le maire de Monte Sant'Angelo, Pierpaolo D'Arienzo, coordinateur pour les Pouilles d'Avviso Pubblico, l'association nationale des collectivités locales et régionales contre la mafia et la corruption, au sujet du meurtre de Leonardo Ricucci, 38 ans, survenu cette nuit dans une zone reculée de la municipalité du Gargano et faisant actuellement l'objet d'une enquête des Carabinieri.
« Monte Sant'Angelo est et doit rester », a poursuivi le maire, « une ville qui s'oppose fermement à toute forme de violence et d'influence criminelle. Les institutions et la société civile doivent rester unies, aujourd'hui plus que jamais, dans un front commun de légalité, de justice et de sécurité. J'appelle les citoyens à ne pas se laisser intimider, à ne pas céder à l'indifférence, à préserver les valeurs de notre communauté. Ce n'est qu'ensemble que nous pourrons défendre l'avenir de nos enfants et affirmer que la culture de la vie et de la légalité est plus forte que toute mafia. »
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