Coldiretti confirme la position de l'Italie en tant que premier producteur de tabac de l'UE.

Pour deux maires sur trois, les accords de chaîne d'approvisionnement centralisés sont essentiels à la durabilité du secteur et à l'économie locale, comme l'exemple de l'accord Coldiretti-Philip Morris Italia-Ont Italia.

L'Italie confirme sa position de premier producteur européen de tabac, tant en valeur qu'en quantité, grâce à des méthodes de culture de plus en plus durables qui dynamisent le développement économique des régions concernées, un rôle largement reconnu par les collectivités locales. C'est l'une des conclusions de l'étude du Centro Studi Divulga intitulée « Chiffres clés des accords de la chaîne d'approvisionnement : entre réalité et perception », présentée au Coldiretti Village de Bologne.

L'Italie produit un tiers de la production européenne de tabac, sur environ 11 000 hectares de terres cultivées. Cette production annuelle s'élève à environ 34 millions de kg de tabac, provenant presque exclusivement de Vénétie, d'Ombrie, de Campanie et de Toscane, et emploie 45 000 personnes à différents stades de la chaîne d'approvisionnement. L'Italie se distingue également par sa productivité élevée, fruit d'importantes capacités de production et technologiques ainsi que d'un haut niveau de modernisation de sa filière.

Un atout économique et social qui, au cours des treize dernières années, a su résister à la contraction de la production (environ 5 % en moyenne) grâce à la mise en place d'accords au sein de la chaîne d'approvisionnement. À titre d'exemple, citons le récent renouvellement de l'accord entre Coldiretti, Philip Morris Italia et Ont Italia, qui prévoit un investissement total d'un milliard d'euros visant à renforcer la durabilité, l'innovation et la planification stratégique à long terme. Cet accord, considéré comme une bonne pratique pour le secteur, permet une planification plus efficace, des investissements dans l'innovation écologique et numérique, la formation et le renouvellement des générations. C'est précisément pour cette raison que, malgré une baisse générale des volumes de production, les entreprises signataires ont maintenu leur stabilité.

L'importance de la chaîne d'approvisionnement pour les collectivités locales est également confirmée par une enquête de l'Institut Ixe', qui a analysé le niveau de sensibilisation, les perceptions et les attentes des institutions locales concernant cet accord. Deux maires sur trois des communes productrices de tabac considèrent l'accord comme très ou assez positif, mais aucun ne le juge négatif. Parmi les avantages les plus attendus par les responsables figurent le maintien de l'emploi local, le soutien à l'innovation et à la durabilité environnementale, ainsi que l'amélioration de la qualité de la production.

L’enquête souligne donc que les accords relatifs aux chaînes d’approvisionnement ne doivent pas être considérés comme de simples outils de planification agricole, mais plutôt comme des leviers stratégiques capables de renforcer la vitalité des communautés locales, de consolider la cohésion sociale et de tracer de nouvelles voies de développement.

Pour l’avenir, le défi ne consistera pas seulement à maintenir la stabilité du secteur, mais aussi à transformer ces outils en leviers d’innovation et de durabilité à long terme, capables d’accompagner la chaîne d’approvisionnement dans un contexte économique et réglementaire en constante évolution, notamment au niveau européen avec la réforme de la PAC, la révision de la directive sur les droits d’accise et au niveau international avec la prochaine COP 11. Les politiques joueront un rôle crucial dans le renforcement de l’ensemble du secteur et des territoires concernés, en soutenant le développement durable et compétitif du secteur.