Santé. Manger du fromage réduit-il les risque de développer Alzheimer ?

Une bonne nouvelle pour les amateurs de raclette ? Le Figaro a décrypté les résultats d'une étude qui explore le lien de causalité entre la consommation de fromages et la diminution du risque de démence. Cette étude, publiée dans le journal Neurology, s'est interessée aux habitudes alimentaires de 28 000 individus âgés de 58 ans en moyenne pendant 25 ans.
Les chercheurs ont pu établir une corrélation entre consommation de fromages riches en matière grasse et diminution du risque d’apparition de démence, notamment la maladie d'Alzheimer. Ces travaux montrent que chez les participants ayant une forte consommation de ce type de produits (plus de 50 g par jour), 10 % seulement développent une maladie neurodégénérative, contre 13 % parmi ceux dont la consommation est faible (moins de 15 g par jour). Ces effets concerneraient surtout la maladie d’Alzheimer non génétique et les démences vasculaires.
Les micro-organismes en questionDe quoi établir un lien de cause à effet ? Si les résultats ne permettent pas d'établir un lien direct entre la consommation de fromages gras, ils invitent à se pencher sur les mécanismes sous-jacents de cette possible protection.
Les scientifiques s'intéressent particulièrement aux micro-organismes contenus dans le fromage qui pourraient être à l'origine de la diminution des risques.
En France, plus d’un million de personnes sont touchées par des démences, et près de 220 000 nouveaux cas sont déclarés chaque année.
Le Républicain Lorrain




