Longlaville. Face à la pénurie de médecins, une généraliste arrive en ville et s’installe dans une annexe de l’école

Longlaville n’a plus le luxe d’attendre. Tandis que les chiffres de l’Ordre des médecins confirment l’érosion du nombre de généralistes en Meurthe-et-Moselle, une baisse de 13,2 % depuis 2010, soit 136 médecins pour 100 000 habitants, la ville de 2 400 habitants tente de sauver ce qui peut l’être. Dans quelques semaines, le rideau se lèvera sur un cabinet médical, logé dans l’annexe de l’école primaire de Longlaville.
Le Dr Aïcha Darchi, diplômée en France, partie exercer en Belgique en 2006, revient aujourd’hui sur un territoire en manque de généralistes. Originaire du Jura, elle dit avoir été poussée par l’envie de retrouver le système de santé français, plus solidaire. « J’ai travaillé à l’hôpital, mais j’avais besoin d’indépendance. Ici, je peux proposer une autre organisation du travail », explique-t-elle. Elle compte ouvrir avant l’été, « fin mai ou début juin, le temps de régler l’administratif ».
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En mairie de Longlaville, les inscriptions spontanées affluent. Le seul médecin de la commune, en fin de carrière, est débordé. La pharmacienne a prévenu le Dr Darchi : elle est attendue. Avec une patientèle déjà en formation, la praticienne se dit prête. « C’est près de 490 noms inscrit à la mairie, je suis contente, ça me challenge », annonce la future Longlavilloise. Elle annonce des compétences élargies : généraliste, mais aussi formée à la gynécologie, à la petite chirurgie. Son cabinet sera familial, soutenu par son conjoint et la municipalité.
Le Républicain Lorrain