La baignade dans la Seine autorisée cet été: "Tout ça pour combien de milliards?", enrage Zohra Bitan

Il y avait déjà la plage à Paris, il y aura désormais la baignade et la mer. Enfin presque. Les Parisiens pourront se baigner à partir du 5 juillet 2025 dans la Seine. La mairie de Paris a annoncé la nouvelle mercredi et présenté son dispositif.
Il sera possible de faire un plongeon dans la Seine à 3 sites différents, un an après les Jeux olympiques qui ont vu les athlètes du triathlon nager dans le fleuve. La maire socialiste Anne Hidalgo s'est déjà dite prête à replonger dans la Seine, après avoir piqué une tête en 2024 avant les JO.

Une nouvelle qui n'enchante pas vraiment le plateau des Grandes Gueules ce jeudi: "Ça a coûté combien de milliards? Il n'y a pas de piscine à rénover?", interroge Zohra Bitan. "Je ne crois pas au succès de la baignade dans la Seine", interrogeant le sens des priorités de la municipalité et ajoutant qu'elle n'ira pas se baigner.
Ce plan "d'investissement massif" aurait coûté au total, selon diverses estimations, 1.4 milliard d'euros.
De son côté, l'éducateur Etienne Liebig assure lui qu'il ira se baigner: "Sans hésiter une seule seconde", promet-il. "Je rappelle que le milliard d'euro utilisé ce n'est pas juste pour se baigner, c'est aussi un système de purification", ajoute-t-il.
Etienne Liebig plaide même pour que les habitants des villes se réapproprient leur fleuve: "Je propose qu'ils retrouvent leurs fleuves, qu'il n'y ait pas de bagnole et qu'on puisse marcher le long des fleuves et s'y baigner, c'est un plaisir incroyable et je suis très content qu'on puisse se baigner dans la Seine".
"C'est bien qu'on puisse le faire à partir du moment où l'argent a été dépensé", estime Emmanuel de Villiers.
"Mais il va y avoir des frais de fonctionnement colossaux mais si ça relance l'industrie du papier toilette, tant mieux", ironise-t-il sur RMC et RMC Story.
Après un siècle d'interdiction, les Parisiens pourront se baigner au bord du bras Marie en face de l'île Saint-Louis en plein centre de la capitale, au bras de Grenelle en face de l'île des Cygnes et près de la Tour Eiffel à l'ouest et enfin à proximité de Bercy à l'est. La municipalité attend entre 150 et 300 personnes chaque jour sur les trois sites qui doivent fermer fin août.
RMC