Un scandale de corruption ébranle Javier Milei en pleine campagne électorale

Des enregistrements audio révélés par un média local argentin suggèrent l’implication de la sœur de Javier Milei et de proches du président dans un réseau présumé de corruption lié au secteur pharmaceutique. Cette affaire, qui survient en pleine campagne législative, pourrait être “la plus compromettante” jamais connue pour un président argentin.
“La pire semaine depuis son arrivée au pouvoir.” Depuis quelques jours à peine, Javier Milei et son gouvernement sont au cœur d’un scandale sans précédent, largement relayé par la presse argentine et internationale.
Tout commence le mardi 19 août, lorsque le média local DataClave dévoile une série d’enregistrements audio accablants dans lesquels on entend la voix présumée de Diego Spagnuolo, alors directeur de l’Agence nationale du handicap (Andis), et ex-avocat du président, évoquer un supposé système de corruption impliquant des proches du chef d’État libertarien.
Ces enregistrements, résume La Nación, citent notamment Eduardo “Lule” Menem, conseiller présidentiel et présenté comme l’architecte du dispositif, ainsi que Karina Milei, la secrétaire à la présidence et sœur du président.
Dans ces enregistrements, Spagnuolo décrit un mécanisme dans lequel des entreprises et fournisseurs pharmaceutiques étaient contraints de verser 8 % de surfacturation et de commissions en échange de contrats publics pour l’achat de médicaments. Ces transactions illicites auraient ainsi généré jusqu’à 800 000 dollars (environ 683 920 euros) par mois, dont une partie aurait bénéficié à Spagnuolo lui-même et à Karina Milei, précise El País América. Le jeudi 21 aoû
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Courrier International