Sur TF1, Macron estime que l’Ukraine ne pourra pas « reprendre l’intégralité » de son territoire

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Sur TF1, Macron estime que l’Ukraine ne pourra pas « reprendre l’intégralité » de son territoire

Sur TF1, Macron estime que l’Ukraine ne pourra pas « reprendre l’intégralité » de son territoire

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Même les Ukrainiens ont la « lucidité de dire » qu’ils ne pourront pas reprendre tous leurs territoires à l’issue du conflit avec la Russie, a affirmé Emmanuel Macron mardi 13 mai 2025 au soir sur la chaîne TF1. Ici lors d’une conférence de presse à Nancy, le 9 mai. Alexandre MARCHI / L’EST RÉPUBLICAIN/MAXPP
Emmanuel Macron a estimé, mardi 13 mai 2025 au soir sur la chaîne TF1, que même les Ukrainiens ont la « lucidité de dire » qu’ils ne pourront pas reprendre tous leurs territoires à l’issue du conflit avec la Russie. Le président de la République a par ailleurs menacé Moscou de sanctions.

Même les Ukrainiens ont la « lucidité de dire » qu’ils ne pourront pas reprendre tous leurs territoires à l’issue du conflit avec la Russie, a affirmé Emmanuel Macron mardi 13 mai au soir sur la chaîne TF1.

« La guerre doit cesser et l’Ukraine doit être en situation la meilleure possible pour rentrer dans les négociations », qui « vont permettre de traiter les questions territoriales. Et même les Ukrainiens eux-mêmes ont la lucidité de dire (…) qu’ils n’auront pas la capacité de reprendre l’intégralité de ce qui est pris depuis 2014 » par la Russie, a déclaré le chef de l’État.

Le président de la République a également souligné sa volonté de « prendre des sanctions », notamment pour les « revendeurs » de « services financiers » ou d’« hydrocarbures », si la Russie « confirme le non-respect » d’un cessez-le-feu en Ukraine. Emmanuel Macron a en revanche estimé qu’il n’y avait « pas de cadre légal » pour utiliser les avoirs russes gelés, considérant que ça n’était « pas une bonne solution ».

La France est « prête à ouvrir » une discussion sur le déploiement d’avions français armés de « bombes » nucléaires dans d’autres pays européens, à l’instar de ce que font les Américains pour partager leur parapluie atomique, a par ailleurs annoncé le président, précisant qu’il en définirait « le cadre de manière très officielle dans les semaines et les mois qui viennent ».

Sa présence sur le plateau de TF1 a aussi été l’occasion d’aborder plusieurs sujets nationaux. Confronté à des questions de la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, Emmanuel Macron a répondu qu’il n’organiserait « pas de référendum sur la réforme des retraites ».

Le chef de l’État s’est aussi dit opposé à la nationalisation d’Arcelor Mittal, dont la direction a annoncé le 23 avril la suppression de 636 postes dans ses sept usines du nord de la France. « Nous allons sauver et ([les sites de] Dunkerque et Fos, je vous le dis les yeux dans les yeux, pas en nationalisant mais en ayant une politique européenne qui protège notre acier », a-t-il soutenu.

La question des finances publiques a également occupé une bonne place dans cette interview hybride, qui a fait intervenir des interlocuteurs aux profils variés. Emmanuel Macron a demandé au gouvernement de lancer « dans les prochaines semaines » une « conférence sociale » sur « le mode de financement de notre modèle social », qui repose selon lui « beaucoup trop sur le travail », évoquant la « consommation » parmi les pistes de substitution.

La Croıx

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