Médias. L'influenceuse Magali Berdah se lance sur Sud Radio pour des débats politiques

Ancienne reine de l'influence, Magali Berdah animera des débats quotidiens d'une heure entre influenceurs et politiques, sur Sud Radio, à partir du 1er septembre.
Ancienne reine de l'influence, Magali Berdah va mener des débats quotidiens en soirée sur Sud Radio entre influenceurs et politiques, a-t-elle indiqué ce lundi à l'AFP, confirmant une information de l'expert média Clément Garin.
Elle mènera du lundi au jeudi ces débats entre deux invités, de 20 heures à 21 heures, à partir du 1er septembre. « L'idée est de mettre face à face deux mondes qui ne se parlent jamais », a-t-elle affirmé, se félicitant de « casser les codes ».
« Amener au vote »En 2022 lors de la dernière campagne présidentielle, Magali Berdah, avait lancé une chaîne YouTube pour suivre les candidats et rendre la politique « accessible à tous ». Elle avait mené son premier entretien avec le candidat d'extrême droite Éric Zemmour.
« Il y a une vraie demande de vulgarisation », martèle l'agente de personnalités de la téléréalité, fondatrice de la société Shauna Events. Elle espère « réconcilier avec la politique » voire « amener au vote ».
Ancienne chroniqueuse dans l'émission TPMP de Cyril Hanouna sur la chaîne télé C8 disparue, la femme d'affaires de 43 ans, a proposé il y a plusieurs mois son concept de débats à Sud Radio, qui l'a « écoutée et laissée libre ». « Nous avons beaucoup échangé », a confirmé Patrick Roger, directeur général de la station, qui a également placé le journaliste licencié par Radio France Jean-François Achilli aux manettes de l'interview politique de la matinale.
Le dirigeant voit l'émission de Magali Berdah comme « un miroir de notre époque » et un moyen de s'adresser à des jeunes auditeurs. « Elle a façonné le secteur » et « est légitime à ouvrir ces débats » entre « monde digital et institutionnels », a-t-il souligné.
Son activité d'agente de stars de l'influence a été mise à mal depuis trois ans, en lien notamment avec une large controverse dans les médias et sur les réseaux sociaux. Elle a été visée notamment par le rappeur Booba qui pointait les pratiques commerciales trompeuses des influenceurs.
L'enquête contre la cheffe d'entreprise a été classée sans suite, tandis que Booba a été mis en examen pour harcèlement moral en ligne aggravé et que 28 internautes ont été condamnés en mars 2024.
Le Bien Public