Extrême droite. Les militants néofascistes du « C9M » pourront finalement défiler samedi à Paris

Le « Comité du 9 mai », ou « C9M », est finalement autorisé à défiler samedi 10 avril dans le VIe arrondissement de Paris, indique un communiqué du tribunal administratif de Paris. Le préfet de Paris, Laurent Nuñez, avait pris un arrêté d'interdiction lundi soir, prétextant des risques de troubles à l’ordre public ainsi que d’incitation à la haine.
Un recours en référé devant le tribunal administratif de Paris avait été formé par les organisateurs. Le juge des libertés a suspendu l'interdiction du rassemblement, estimant que les arguments soulevés par la préfecture «ne donnait pas d’indication précise sur les militants ultra-nationalistes radicaux qui seraient susceptibles de se joindre à la manifestation ».
Un hommage au militant néofasciste Sébastien DeyzieuLe « Comité du 9 mai » est un groupe d'extrême droite rendant annuellement hommage au militant néofasciste Sébastien Deyzieu mort en 1994 après être tombé d’un toit où il avait grimpé pour échapper à la police.
L'année dernière, le cortège, réunissant entre 800 et 1000 personnes, avait été autorisé à défiler malgré une première interdiction cassé en justice. Cagoules, drapeaux noirs et croix celtiques, les images de la manifestation avaient scandalisées de nombreux responsables politiques.
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Le juge des référés a en revanche confirmé vendredi l'interdiction d'une « manifestation antifasciste et antiraciste » prévue samedi dans la capitale et à laquelle devait notamment participer le collectif Urgence Palestine. Selon un communiqué du tribunal administratif, le juge des référés a estimé que l'interdiction de la manifestation « antifasciste et antiraciste » n'était « pas manifestement illégale ».
Toutefois, le rassemblement « antifasciste », organisé place du Panthéon, a été autorisé
Le Républicain Lorrain