Eure. Attaque au péage d'Incarville : un an après, Emmanuel Macron rend hommage aux deux agents tués

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Eure. Attaque au péage d'Incarville : un an après, Emmanuel Macron rend hommage aux deux agents tués

Eure. Attaque au péage d'Incarville : un an après, Emmanuel Macron rend hommage aux deux agents tués

Le président s'est rendu au centre pénitentiaire de Caen pour un moment de recueillement avec les familles des deux surveillants tués. Une gerbe a été déposée en hommage aux victimes.

Un an après la sanglante attaque du fourgon transportant Mohamed Amra au péage d'Incarville (Eure), Emmanuel Macron a inauguré ce mercredi un état-major de lutte contre la criminalité organisée, avant de poursuivre ses déplacements sur ce thème dans la journée.

Cette attaque ultra-violente, commise le 14 mai 2024 par un commando lourdement armé qui avait aussi blessé trois autres agents, a profondément choqué les communautés pénitentiaire et judiciaire et marqué un tournant dans la lutte contre les narcotrafiquants, érigée comme priorité.

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Emmanuel Macron a entamé ses déplacements par l'inauguration d'un nouvel « état-major interministériel de lutte contre la criminalité organisée » (EMCO), sur lequel pourra s'adosser, dès 2026, le parquet national anticriminalité organisée (Pnaco), installé dans les locaux de la Direction nationale de la Police judiciaire (DNPJ) à Nanterre. Tous deux ont été créés par la loi narcotrafic, définitivement approuvée fin avril.

Emmanuel Macron s'est rendu ensuite dès 13 heures au centre pénitentiaire de Caen (Calvados) pour un moment de recueillement avec les familles des deux surveillants tués. Une gerbe a été déposée en hommage aux victimes, puis le président échangera avec les membres du pôle régional des extractions judiciaires (PREJ) de Caen, pour discuter notamment avec eux du renforcement de ces transfèrements judiciaires.

Ce mercredi matin, une plaque noire saluant la mémoire des deux agents « victimes de leur devoir » a été dévoilée au péage d'Incarville. « Notre devoir, à toutes et à tous, est de faire vivre la mémoire de ces héros, de ne jamais oublier ce qu'ils représentaient, de dire haut et fort que la République ne cède ni à la peur ni à la violence », y a déclamé Pascal Vion, directeur des services pénitentiaires, lisant un texte du garde des Sceaux Gérald Darmanin.

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Après Caen, le chef de l'État se déplacera à la prison de haute sécurité de Vendin-le-Vieil dans le Pas-de-Calais, choisie par le garde des Sceaux pour accueillir les 100 narcotrafiquants les plus dangereux. L'établissement a été vidé il y a quelques semaines de la quasi-totalité de ses occupants et est actuellement en travaux pour renforcer encore plus sa sécurité. Il devrait entrer en service au 31 juillet prochain.

Une autre prison de haute sécurité, celle de Condé-sur-Sarthe (Orne), suivra d'ici mi-octobre pour accueillir également 100 autres figures du narcobanditisme. Gérald Darmanin a indiqué vouloir créer par la suite d'autres quartiers de haute sécurité dans d'autres établissements.

Le Républicain Lorrain

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