«Voter un droit à la mort, c’est une lourde responsabilité»: ces députés qui hésitent sur l’aide à mourir

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«Voter un droit à la mort, c’est une lourde responsabilité»: ces députés qui hésitent sur l’aide à mourir

«Voter un droit à la mort, c’est une lourde responsabilité»: ces députés qui hésitent sur l’aide à mourir

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DÉCRYPTAGE - Face aux blocs des «pour» et des «contre», certains élus qui doutent se disent qu’ils détiennent la clé du vote.

Parmi ceux qui s’apprêtent à « regarder la mort en face », il y a le camp des « pour », le camp des « contre »…. et ceux qui doutent. Certains députés semblent pris de vertige avant l’examen de la proposition de loi sur l’aide à mourir, en débat dans l’Hémicycle à partir de ce lundi. D’autres déplorent un texte « mal ficelé », qui va « trop loin » ou éloigné de sa première version, le projet de loi porté par Emmanuel Macron dont l’examen a été interrompu par la dissolution.

À lire aussi Fin de vie: LFI, soutenu par le MoDem, élargit l’aide à mourir

Ils ne sont ni les plus nombreux, ni les plus bruyants face à un bloc de gauche et du centre (LFI, socialistes, écologistes, Ensemble pour la République) en grande majorité favorable à l’aide à mourir et à un bloc de droite et extrême droite très largement opposé à cette réforme sociétale.

Mais ils se disent qu’ils pourraient faire pencher la balance. « Il y a des doutes au sein du bloc central, résume Annie Vidal (Ensemble pour la République) et rapporteur du texte sur les soins palliatifs. C’est…

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