Tour de France : de quoi parle-t-on dans le peloton ?

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Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Leur bureau est à ciel ouvert et leur journée passe vite, très vite. 44 km/h de moyenne depuis le début du tour. Pourtant, à bien y regarder, certains cyclistes du Tour de France sont pris en train de bavarder. Alors, de quoi parle-t-on dans le peloton ? Pour certains, de tout et de rien."On parle souvent de tout, sauf du vélo, quand même, pour évacuer. Et puis, on peut parler des paysages, de la famille, des gens qu'on voit sur le bord de la route," confie Guillaume Martin-Guyonnet, de l'Equipe Groupama -FDJ. Viennent ensuite les bons élèves, adeptes du vélo, boulot, dodo. "Il y a plein de dangers en permanence, des chutes à éviter, donc il y a beaucoup de tension. Cette année, je n'ai pas trop le temps de bavarder," déclare Lenny Martinez de l'équipe Bahrain Victorious.

Et puis, il y a les petits rigolos, ceux qui manient l'humour potache, avéré. "Je suis toujours là pour une petite blague. Ça fait toujours plaisir, indique Julian Alaphilippe de l'équipe Tudor Pro Cycling. "Souvent, on fait la petite table d'un côté, alors qu'en fait on est de l'autre. On fait des blagues sur les pancartes qu'il y a au bord de la route, etc. On se régale, on arrive quand même à trouver du plaisir. Si ça reste du sport, ce serait bête de faire la gueule," s'amuse Bastien Tronchon de l'équipe Décathlon-AG2R La Mondiale. Sans oublier l'oreillette où quand le directeur sportif ne parle pas toujours de stratégie. Rire, s'encourager, se changer les idées, cela ne dure qu'un temps. Car cette année, ce dont parle le plus ce peloton, c'est bien de la difficulté. La voix, comme le souffle, sont souvent coupés.