Tour de France : d’Ineos à Pogacar, le temps de la victoire n’est pas toujours celui de la vérité

On a presque eu de la peine pour Thymen Arensman. Après un contrôle antidopage semblant plus long qu’à l’accoutumée, le grimpeur hollandais de 25 ans s’est présenté en conférence de presse. Quand un coureur gagne une étape – ce fut son cas samedi à Superbagnères –, il est obligé de se présenter devant les journalistes de la salle de presse. D’ordinaire, malgré la fatigue, le moment est plutôt plaisant pour le vainqueur, surtout quand il n’y est pas habitué. Il est félicité, il remercie ses équipiers et dit qu’il a toujours cru en lui et en sa famille. Thymen Arensman, lui, a dû répondre à des questions sur David Rozman. Son visage s’est fermé. Il a regretté d’être là.
Libération