Tour de France : avant, pendant et après les étapes, des milliers de policiers et gendarmes sur le qui-vive

Des motards de la Garde Républicaine, des gendarmes mobiles, des CRS, des hommes du GIGN, des équipes cynophiles, des vigiles privés… sont mobilisés durant la Grande Boucle. Revue d’effectifs.
Par Vincent MongaillardLe Tour de France mobilise le long des routes de France quelque 23 000 membres des forces de l’ordre pour assurer la sécurité des 10 millions de spectateurs. Chaque jour, environ un millier de gendarmes ou policiers locaux (tout dépend dans quelles zones de compétences se trouve l’étape) sont sur le qui-vive.
Quelque 300 policiers et gendarmes se retroussent les manches en permanence durant la Grande Boucle. Trente-trois gendarmes de l’escadron motocycliste de la Garde Républicaine basé à Dugny (Seine-Saint-Denis) sont en action : 11 au sein de la caravane publicitaire pour la « régulation » et 22 au cœur de la course pour, entre autres missions, protéger les coureurs. Les motards avec un drapeau jaune sont chargés, par exemple, de leur signaler les dangers.

Un escadron (environ 80 hommes) de gendarmes mobiles est au départ ou à l’arrivée quand il s’agit d’une zone gendarmerie. Une autre bonne centaine de gendarmes mobiles, en réserve d’intervention, est mobilisable à tout moment en fonction des besoins. Des membres de l’unité d’élite du GIGN (Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale) sont discrètement dispatchés au sein de la course pour réagir en cas d’attaque terroriste.

Quatre chiens et leurs maîtres de la brigade cynophile de la gendarmerie sont également sur le terrain. Ces équipes spécialisées dans la recherche d’explosifs œuvrent au départ et à l’arrivée d’une étape.

Du côté de la police, douze agents à bord de quatre véhicules (trois sérigraphiés et un banalisé) circulent aux côtés de la caravane publicitaire. Quand le Tour de France est en zone police, deux compagnies de CRS, soit environ 150 hommes, sécurisent le départ et l’arrivée, notamment les paddocks où stationnent les bus des coureurs. Eux sont des CRS dits « fidélisés », c’est-à-dire qu’ils sont à pied d’œuvre durant toute l’épreuve.
D’autres compagnies peuvent être appelées ponctuellement pour une étape. L’organisateur du Tour, ASO, est, lui, en charge de la sécurité (en ayant recours à des vigiles) au village départ, dans toutes les zones soumises à accréditations ainsi qu’en zone protocolaire à l’arrivée.
Le Parisien