Sakina Karchaoui après l'élimination des Bleues de la Ligue des nations : « Il faut qu'on travaille plus l'efficacité »

« Quel est l'état d'esprit qui prédomine après cette élimination ?Forcément, la déception. On voulait gagner avec nos supporters ici (à Caen). Il y avait tout le monde qui était réuni pour se qualifier. Mais voilà, on est déçues. On voulait passer. On perd ce match, aller 1-0. Il fallait rebondir ici. On a des buts hors-jeu. On a des occasions. Je pense qu'il faut qu'on travaille encore plus l'efficacité. Et un jour, ça va payer pour nous.
Trois mois après l'Euro, c'est encore un match nul qui vous élimine. Qu'est-ce qu'on se dit à ce moment-là ? Est-ce qu'on a peur que ça ne passe jamais ?Non, pas du tout. Justement, ça nous pousse encore plus à travailler. Je trouve qu'on a une très belle cohésion. On a vraiment construit quelque chose et il faut continuer sur ça. Quand je vois que tout le monde prend la parole dans le vestiaire et que tout le monde a envie d'aller gagner et de faire de belles performances avec l'équipe de France. Un jour, ça va tourner en notre faveur et on y croit fort.
« Il faut qu'on ait de l'honneur et de la fierté de remporter un titre avec l'équipe de France »
Il reste ce match pour la troisième place (aller le 28 novembre, retour le 2 décembre). Est-ce que c'est facile de se remobiliser sur une double confrontation en plus, où il n'y aura pas forcément un enjeu immense ?Si, il y aura quand même un enjeu. La troisième place. Quand on aborde les matches, c'est de gagner. C'est l'objectif. Et aujourd'hui, il faudra aller chercher cette troisième place qui sera aussi importante.
Comment avez-vous senti vos coéquipières après la rencontre par rapport à la défaite de l'Euro ?Il y a eu trois mois de flottement entre-temps. Mais c'est clair qu'on voulait faire plus pour les supporters. Ils nous supportent, ils sont là, ils sont à fond derrière nous. Il faut qu'on ait de l'honneur et de la fierté de remporter un titre avec l'équipe de France. On y croit, sinon on ne serait plus là. On y croit fortement et tout le monde ici dans le vestiaire y croit. »
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