Rugby, Fédérale 2 : Le grand saut dans l’inconnu pour Bergerac

« Notre objectif a été atteint puisqu’on avait demandé aux joueurs de se qualifier. Après, ils décideront quand ça s’arrêtera », lâche Rémi Escudier, coach des avants bergeracois.

Une chose est sûre, c’est qu’au classement final, Bergerac a gagné le droit d’éviter les barrages à l’inverse de son adversaire de dimanche qui s’est imposé à l’arrache contre Causse Vézère (24-16). Classé 3e de la poule 6 avec treize succès, un nul pour huit défaites, les Basques ont connu une saison aux deux visages. « Le début a été très compliqué avec des cadres blessés et face à Mérignac, on prend deux cartons rouges en plus de la défaite. Avec un effectif restreint, on était 11e au classement, la tête au fond du sceau. Et un de nos joueurs décède d’un accident de voiture », résume Romain Peyret l’un des coachs de l’entente.

Un groupe presque au complet

Mais depuis la trêve, le parcours est exceptionnel avec une série en cours de dix matchs gagnés d’affilée. « On souhaite continuer cette impressionnante série de victoires sans se poser la question si on peut monter en Fédérale 1 avant de recevoir Bergerac dont on sait qu’ils descendent de ce niveau et pratiquent un jeu complet ».

Le décor est planté pour l’USB qui s’attend à tout sauf à un voyage de fin d’année au Pays basque ! « Ça va piquer, on le sait et ce match, comme le retour, sera très compliqué. Ils sont difficiles à man’uvrer. Pour rivaliser, il ne suffira pas d’être en forme physiquement mais surtout mentalement. Serons-nous capables de relever ce défi avec notre jeune équipe ’ », s’interroge l’ancien talonneur.

Les entraînements allégés d’une séance pendant la mini-trêve ont permis de travailler les petits détails qui peuvent avoir une grande importance. « On ne va pas réinventer le rugby sur ces matchs de qualification et il faudra faire preuve de pragmatisme et concrétiser la moindre occasion ». Mis à part Rémi Volte, le groupe sera presque au complet car Mathieu Serre a repris et Julien Lidon postulera dans le groupe. « On veut passer et pour cela, il faudrait prendre un point ce qui serait très bien avant de les recevoir, mais on saute dans l’inconnu », conclut Rémi Escudier.