PSG-Auxerre (3-1) : « L’équipe est prioritaire sur les objectifs individuels », déclare Luis Enrique

Une victoire pour conclure la saison en championnat. Le Paris Saint-Germain s’est imposé ce samedi 17 mai face à Auxerre (3-1) pour son dernier match de Ligue 1, et a pu fêter son 13e titre national, devant son public au Parc des Princes. L’entraîneur parisien, Luis Enrique, était présent en conférence de presse après avoir célébré ce trophée avec ses joueurs et avec les supporters.
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Vous aviez dit que vous teniez à célébrer ce titre. Avez-vous pleinement profité de ce moment ?
LUIS ENRIQUE. On sait par expérience que ce genre de rencontres sont compliquées. Auxerre était venu pour jouer un très bon match et il nous a manqué un peu de rythme en première mi-temps, c’est normal. On a été meilleurs en deuxième mi-temps. On a pu gagner, ça n’était pas si important mais c’était la meilleure manière d’arriver jusqu’aux deux finales, de profiter du dernier match de la saison au Parc des Princes. C’est un très bon moment pour remercier nos supporters de leur soutien tout au long de la saison.
Avez-vous pensé à la finale du 31 mai et aux récompenses individuelles dans votre gestion des temps de jeu ?
Non. Je crois que finalement, Bradley Barcola n’a pas eu le trophée de meilleur passeur. Pour Ousmane, c’est oui pour celui de meilleur buteur mais c’est de justesse. Je pense que la grandeur de cette équipe repose sur le fait que l’équipe est prioritaire sur les objectifs individuels. Quand les joueurs pensent plus à l’équipe qu’à eux-mêmes, c’est là qu’on crée le collectif, une vraie équipe. Bradley et Ousmane étaient dans cette situation (celle de pouvoir prétendre à une distinction individuelle) mais ils ont été très généreux et ont d’abord pensé à l’équipe. Moi, j’ai pensé aux minutes de temps de jeu, et pas seulement pour ceux qui ont débuté mais aussi pour ceux qui sont entrés en cours de match. Je n’ai aucun doute : nous arriverons dans de très bonnes conditions pour les deux finales.
Ce PSG est-il lancé à fond pour les deux derniers matchs de l’année ?
Il y a eu près de dix jours de repos, en tout cas dix jours sans compétition. Ce n’est pas facile de trouver l’équilibre mais on va avoir des semaines complètes pour pouvoir s’entraîner, avec plus de niveau physique car il n’y a qu’un match par semaine.
Il y a eu une belle osmose à la fin de la rencontre. Votre volonté c’est de garder cet esprit d’équipe jusqu’au 31 mai ?
C’est vrai que c’est quelque chose qui vient de façon très naturelle. Pouvoir être présent dans toutes les compétitions jusqu’aux derniers matchs possibles, il faut être une vraie équipe. Il faut un sentiment d’appartenance à un groupe, à une équipe et une capacité à gérer les mauvais moments car il y en a toujours dans une saison. C‘est un moment très particulier. C’est la fin de la saison et on a toujours cette option possible de gagner tous les titres. C’est un rêve et on l’a à portée de main.
Votre onze de départ pour la finale face à l’Inter Milan est-il figé ?
Il n’y a rien de sûr dans mon onze de départ. Je pense à des joueurs comme Mayulu, par exemple. Je l’ai vu jouer à très haut niveau. Un entraînement peut être utile pour gagner une place sur le terrain.
Kvaratskhelia a inscrit un doublé ce soir. Que pensez-vous de sa saison ?
Kvara est un joueur qu’on aimait déjà beaucoup depuis la saison dernière. Ça n’avait pas pu se faire, ça n’avait pas pu se faire non plus l’été dernier mais ça a pu se faire au mercato d’hiver. Il a eu l’intelligence de s’adapter à tout ce que nous demandons en attaque et en défense. Nos attaquants sont parmi ceux qui gagnent le plus de duels défensifs. Finir sur une victoire, c’est très agréable, une défaite ça n’aurait pas été grave mais maintenant l’objectif c’est d’être champions dans toutes les compétitions dans lesquelles nous sommes encore engagées.
Le Parisien