Les mues de Félix Lebrun, ou l’opération table rase de la star française du « ping »
Il vient à peine de célébrer sa majorité – en septembre 2024 –, mais déjà Félix Lebrun a parcouru un sacré chemin. Deux ans après ses premiers Mondiaux, le « petit frère » de la fratrie Lebrun entre en lice aux championnats du monde de tennis de table de Doha (Qatar), samedi 17 mai (13 heures, heure de Paris) face au Slovaque Lubomir Pistej (146e mondial), auréolé d’un tout autre statut. En 2023 en Afrique du Sud, l’adolescent de 16 ans qu’il était, alors 35e joueur mondial, s’était incliné en seizièmes de finale après avoir remporté deux matchs. Depuis, Félix Lebrun a remporté deux médailles de bronze olympiques, est grimpé au 6e rang mondial et a vu sa notoriété atteindre des sommets inédits pour un pongiste. Avec son frère Alexis, ils sont ainsi entrés, à la 31e position, au classement des personnalités préférées des Français. De quoi affûter son ambition pour les Mondiaux 2025.
Pourtant, cette année postolympique a été faite « de hauts et de bas », reconnaît le Montpelliérain. Car depuis que ses performances au Parc des expositions de la Porte de Versailles ont fait de lui l’un des héros de Paris 2024, Félix Lebrun a choisi de remettre son jeu à plat, pour atteindre le firmament. Car il est parti d’un constat : « Je peux me faire battre par un grand nombre de joueurs et je suis aussi capable de battre quasiment tous les meilleurs. »
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Le Monde
