Le Tour de France de Cédrine Kerbaol, étape 4 : «Pour l’instant, les jambes ont l’air de répondre présentes»

C’est déjà sa troisième Grande Boucle. Après deux éditions réussies (maillot blanc, de la meilleure jeune en 2023 et victoire d’étape l’an dernier), Cédrine Kerbaol, 24 ans, revient en visant le podium du classement général. Chaque soir, la coureuse d’EF Education-Oatly revient pour Libé sur l’étape du jour. Ce mardi 29 juillet, elle a terminé à la 15e place de la quatrième étape, entre Saumur (Maine-et-Loire) et Poitiers (Vienne), remportée une nouvelle fois par la sprinteuse néerlandaise Lorena Wiebes. Avant les premières côtes mercredi, Cédrine Kerbaol pointe à la 13e place du classement général.
«Aujourd’hui, c’était une étape très, très rapide [le peloton a parcouru 130 kilomètres à 45 km/h de moyenne, ndlr], on avait vent quasiment de dos tout du long. C’est le genre de course auquel je ne suis pas forcément habituée, il faut vraiment réussir à rester à l’abri des chutes et c’est ce qu’on a fait avec l’équipe, c’est un point positif !
«A un moment, il y a eu une cassure dans le peloton. En fait, on avait prévu de s’arrêter pour faire une pause pipi avec d’autres athlètes, mais c’était pas forcément au bon moment, donc on a été piégées. Heureusement, j’avais mes coéquipières devant qui m’ont attendue, donc c’était pas un problème.
«Pour l’instant, les jambes ont l’air de répondre présentes donc c’est cool. Les étapes le plus “ennuyeuses” sont passées. Demain, ça va commencer à devenir plus intéressant [le profil de la cinquième étape, entre Chasseneuil-du-Poitou et Guéret, est plus accidenté]. Dans les prochains jours, je vais essayer de ne pas perdre de temps, et peut-être même d’en gagner.
«Une fois qu’on a passé la ligne d’arrivée, le premier truc qu’on fait, c’est qu’on mange et qu’on s’hydrate. Ensuite, à l’hôtel, on a des massages – ça, c’est un peu le moment pour essayer de déconnecter et de se relaxer –, puis on mange le repas du soir. C’est le moment où on peut rigoler et parler d’autre chose que de la course, comme on a déjà débriefé dans le bus. Puis, on va se coucher le plus tôt possible.»
Libération