« Le surf, c’est pour tous les âges » : alors pourquoi ne pas s’initier en famille ?

Pour aller plus loin

« Dans 90 % des cas, on se met debout à la fin de la première journée. » Difficile de savoir si « Volo » plaisante ou non. Volodia Pertsowsky est prof de surf, sa petite cahute en bois posée au milieu des pins de l’île d’Oléron, à quelques mètres de la mer, est une invitation au voyage. Le panneau accroché dessus est clair : les cours de surf sont accessibles à tous, par tous les temps. Le nom de l’école est aussi une promesse : Take Off. Littéralement, « décoller ». Il n’y a plus qu’à y croire. J’ai inscrit mes enfants pour une semaine de stage, et moi avec. « Le surf, c’est pour tous les âges, promet Volo. De plus en plus de parents s’y mettent avec leurs enfants. J’ai même récemment organisé des cours pour les seniors, la session a eu tellement de succès que je vais mettre en place un créneau à l’année. »

Il faut d’abord apprendre à se mettre debout sur la planche, sur la terre ferme. Juste avant, on a mis la combi, marché sur la plage avec la planche de surf sous le bras, en mode « Je vais aller taquiner les vagues », et on se sent déjà un peu wild. Sur le sable, ça devrait à peu près le faire (je me dis). On s’allonge. On ramène les genoux, puis les pieds, puis on se met debout. Easy. Arrive le moment critique : comment « prendre la vague » ? M…