Grèves, licenciements, départ de Paris… Y a-t-il trop de salles d’escalade en Île-de-France ?

Le marché de la grimpe dans la région, et particulièrement dans la capitale et en petite couronne, connaît des soubresauts après une croissance exponentielle ces dernières années.
Par Claire Guédon et Théo UhartAvec ses 2 000 m2, la salle de blocs que s’apprête à ouvrir Arkose, le 2 juin au centre aquatique olympique, à Saint-Denis, sera la quatrième plus grande de son réseau de trente établissements en France. Entre 20 et 30 personnes y travailleront. Mais ce nouveau point d’ancrage de l’enseigne tricolore, leader de la grimpe indoor en Europe avec un chiffre d’affaires de 47 millions d’euros, cache une crise de croissance du marché, un peu plus spectaculaire en Île-de-France que dans le reste du pays.
Des mouvements de grève, les premiers de ce secteur qui se professionnalise, touchent depuis la fin mars les enseignes Climb Up et Climbing District, à Aubervilliers et Paris. Des attentes en matière de rémunération et de conditions de travail surgissent et prennent un peu de court les dirigeants. L’ambiance se tend, jugent certains salariés à qui l’on demande de « faire du chiffre » et de « mettre le paquet sur les abonnements et les cartes de dix entrées ».
Le Parisien