Dans le Pas-de-Calais, le Tour de France veut voir un meilleur village que celui d’Amazon

C’est le «village» du Tour. Pas l’antre de la réclame et des nuggets froids qui ouvre au petit matin dans les communes d’où la course s’ébroue, mais le vrai «village». Celui du clocher, de la place ombragée, de la rue principale, d’une glèbe alentour blonde et palpitante, et d’une ambiance univoquement fameuse. Ce «village», c’est Lauwin-Planque, 1 600 habitants, sis dans le Nord. La dernière fois qu’un événement avait rompu la tranquillité du «village», cela n’avait rien en commun avec le Tour : à l’hiver 2023, des habitants retrouvaient à intervalle régulier des cadavres de chats empoisonnés dans leur jardin.
Chantre du Tour de France et patron de cette course, Christian Prudhomme voit, en Lauwin-Planque, la plus petite commune à accueillir la Grande Boucle cette année, «un pari audacieux» et le «contraste» entre «la grande métropole
Libération