« C’est une drogue très dure » : quand le culte de la performance sur les réseaux pousse aux pratiques absurdes

Publié le Lecture : 2 min
Le « recordisme », cette obsession de se dépasser, de montrer qu’on peut toujours plus s’est développée via le réseau social Strava. Mathilde Pannet / Hans Lucas
Les communautés de sportifs sur les réseaux sociaux sacrifient souvent au culte de la performance. On se compare, on se défie, on s’affiche, et parfois… On triche et on ment. La pression des résultats peut même conduire à une perte de plaisir.
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Le sport à l’heure des réseaux sociaux
« Au début, c’est surtout la fierté de l’exploit accompli ! » Marion, marathonienne amateur, a succombé à la tentation de poster ses performances sur les réseaux sociaux. Au bout de l’effort, après son premier marathon de Rome effectué en 2022, la jeune cadre s’est offert le luxe d’afficher son temps personnel de 3 heures, 47 minutes et 23 secondes, pour illustrer les efforts encaissés durant plusieurs mois de préparation. « Mon post a plu, j’ai eu beaucoup d’encouragements de proches, de messages bienveillants de félicitations, alors forcément, je me suis prise au jeu. »
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