«Prendre soin», corvées et âmes
La classe ouvrière sur un plateau ? C’est la grande affaire du metteur en scène britannique Alexander Zeldin, qui revisite Prendre soin, le premier volet de sa trilogie des inégalités créée en Angleterre en 2014, et dont les deux derniers chapitres, Love et Faith, Hope and Charity, ont été acclamés en France. La classe ouvrière dans une salle ? C’est également la grande question du théâtre depuis au moins Jean Vilar qui, après guerre, installait des bus à la sortie des usines à Billancourt pour mener directement les ouvriers jusqu’à Chaillot qu’il dirigeait. Mais c’est aussi, soixante-dix ans plus tard, et alors que ladite classe est atomisée, celle de la metteuse en scène
Libération