Israël affirme avoir tué la « figure la plus proche » du dirigeant iranien, l'ayatollah Ali Khamenei.

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Israël affirme avoir tué la « figure la plus proche » du dirigeant iranien, l'ayatollah Ali Khamenei.

Israël affirme avoir tué la « figure la plus proche » du dirigeant iranien, l'ayatollah Ali Khamenei.
Le conflit entre Israël et l'Iran continue de faire chaque jour de nouvelles victimes. Au milieu des bombardements qui réveillent chaque jour les habitants des capitales des deux pays, l'armée israélienne a annoncé mardi 17 juin la mort d'un haut commandant iranien.
Cet homme était un « haut commandant » de l'armée iranienne. Il était également un proche de l'ayatollah et celui qui avait géré et planifié les ripostes aux attaques israéliennes de jeudi dernier.
Israël affirme avoir tué Ali Shadmani
Bien que l'Iran n'ait pas confirmé la mort du soldat, Israël a affirmé que l'opération avait eu lieu à la suite d'une « opportunité soudaine » survenue pendant la nuit. Dans un communiqué, Israël a fait état de cette victime, qui marquerait un décès important au sein du commandement iranien.

Bombardements iraniens sur Israël Photo : Archives privées des réseaux sociaux

"Le centre de commandement d'urgence de Khatam ol Anbiya, sous son commandement, était chargé de gérer les opérations de combat et d'approuver les plans de puissance de feu de l'Iran", indique le communiqué militaire.
Shadmani, qui avait dirigé la direction des opérations de l'état-major général des forces armées iraniennes, avait également été commandant adjoint de Khatam ol Anbiya avant d'être promu au poste de directeur.
Depuis vendredi matin, Israël mène une campagne de bombardements massifs contre diverses localités du Golfe Persique, qui a déjà fait 229 morts et plus de 1 000 blessés, selon les autorités iraniennes.

De la fumée s'élève d'une raffinerie de pétrole au-dessus de Téhéran après une attaque israélienne dimanche. Photo : EFE

Tout au long de cette campagne, Israël a confirmé la mort de plusieurs hauts responsables iraniens, dont des commandants militaires et des scientifiques liés au programme nucléaire, ce qui représente l’un des coups les plus durs portés au leadership militaire et stratégique de la République islamique.
Le gouvernement du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a justifié le lancement de cette offensive en affirmant que ses services de renseignement avaient confirmé que le régime iranien faisait avancer son plan de développement d'une bombe nucléaire.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. Photo : EFE

Du côté israélien, les attaques iraniennes lancées ces derniers jours en réponse ont fait au moins 24 morts, selon les données fournies par le bureau du Premier ministre israélien.
Au moins trois morts dans une attaque israélienne contre la télévision publique iranienne
Alors que les bombardements israéliens sur Téhéran se poursuivent, l'Iran a confirmé la mort de trois responsables de la télévision publique suite à une attaque contre le siège de la radiotélévision publique iranienne (IRIB), situé dans un quartier résidentiel de Téhéran, dont l'armée israélienne avait ordonné l'évacuation quelques heures plus tôt.

Au moment où un missile a atterri sur le bâtiment de la télévision publique iranienne. Photo : Réseaux sociaux

« Trois employés de l'IRIB ont été tués dans l'attaque israélienne contre le bâtiment de la télévision d'État », ont rapporté l'agence de presse Fars et Press TV.
Parmi les morts figurent le rédacteur en chef Nima Rajabpour et l'assistant administratif Masoumeh Azimi, selon les médias iraniens, qui n'ont pas identifié le troisième défunt.
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