Comptes clairs / Les freins à l'investissement en Colombie

Cuentas Claras, la chronique hebdomadaire de Mauricio Galindo, rédacteur économique d'EL TIEMPO, offre des chiffres intéressants autour des nouvelles survenues au cours des sept derniers jours.
Les freins à l'investissement Selon Dane, les investissements dans le pays continuent de stagner. Au premier trimestre, la croissance annuelle n'a été que de 1,8 %, contre 2,7 % pour l'ensemble de l'économie.
Et, en parlant du cas Frisby en Espagne, l’investissement dans la propriété intellectuelle est pratiquement stable. Cela ne varie que de 0,2 pour cent.
Mais le frein à l'investissement vient du secteur de la construction, avec une baisse de 8,6% dans le logement et de 4,5% dans les autres bâtiments et structures.

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Le PIB de la Colombie a augmenté de 2,7 % au cours du trimestre et de 2,2 % au cours de la dernière année complète. Elle reste bien en dessous de la croissance tendancielle du PIB, dont l'estimation pour 2025 a été mise à jour il y a deux semaines à 3,1 pour cent par le Comité autonome du gouvernement budgétaire (CARF).
Le PIB tendanciel est le rendement qui serait atteint avec la capacité structurelle de croissance à moyen et long terme, sans variations cycliques.
Le grain de sable dans l'arrêt du commerce Selon l’OCDE, les obstacles à l’exportation de matières premières se sont intensifiés ces dernières années. Dans un rapport sur le sujet, l’organisation a constaté qu’entre 2021 et 2023, plus de 20 % du commerce de certains minéraux essentiels à la transition verte comportait au moins une restriction.
Depuis 2009, 71 745 restrictions ont été imposées et la Colombie a contribué à hauteur de 592, soit 0,83 pour cent du total.

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Selon un rapport de l’organisation, 98 % des jeunes de 15 ans des pays de l’OCDE possèdent un smartphone. Mais derrière ce chiffre, il y a des différences entre les pays ou à l’intérieur des pays.
En Colombie, moins de 27 % des jeunes de quinze ans issus de groupes socioéconomiques défavorisés possèdent ces appareils, contre 96 % de ceux issus de groupes socioéconomiques plus favorisés. Il existe également des différences notables au Mexique et en Turquie.
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