Comment l'inflation de juin affectera l'impôt sur le revenu et le monotributo à partir de lundi


Ce lundi à 16 heures, l'Institut national de la statistique et du recensement ( INDEC ) publiera l'indice des prix à la consommation ( IPC ) du mois de juin. Ce chiffre, en plus de clôturer le semestre inflationniste, déclenchera automatiquement la mise à jour des barèmes, des déductions et des taux de l'impôt sur le revenu et du Monotributo ( Monotributo), qui entrera en vigueur en août.
Bien que les chiffres officiels ne soient pas encore disponibles, les projections privées estiment que l'inflation en juin sera d'environ 2 %. À ce rythme, et compte tenu du fait que le taux d'inflation cumulé entre janvier et mai était de 13,3 %, l'ajustement semestriel atteindrait 15,56 %. Ce chiffre est crucial, car il détermine les nouvelles valeurs budgétaires pour le second semestre.
Avec la mise en œuvre de la réforme fiscale actuelle, l'impôt sur le revenu est actualisé semestriellement. Ainsi, le nouveau minimum non imposable serait :
- 2 640 703 $ par mois pour les travailleurs célibataires sans enfants.
- 3 466 800 $ par mois pour les travailleurs mariés avec deux enfants.
Les déductions spéciales et les tranches d'imposition progressives seront également modifiées. Cependant, certains travailleurs ayant déjà perçu leur salaire de juillet sans cet ajustement, le nouveau dispositif sera appliqué à compter du mois prochain. Dans ces cas, l'ajustement correspondant sera effectué en fin d'année ou lors de la cessation d'emploi, le cas échéant.
Sebastián Domínguez, PDG du cabinet SDC Tax Advisors , a expliqué qu'ARCA prend généralement quelques jours pour publier les nouveaux tableaux, de sorte que les chiffres définitifs ne devraient pas être connus avant la mi-juillet.
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Parallèlement, les plafonds de facturation, les mensualités et les cotisations pour chaque catégorie Monotributo seront également recalculés de 15,56 %. Ainsi, les nouveaux plafonds de revenu brut annuel seraient les suivants :
- Catégorie A : 9 028 776,12 $
- Catégorie B : 13 228 206,87 $
- Catégorie C : 18 547 485,82 $
- Catégorie D : 23 026 878,62 $
- Catégorie E : 27 086 328,36 $
- Catégorie F : 33 845 398,58 $
- Catégorie G : 40 594 497,27 $
- Catégorie H : 51 591 651,03 $
- Catégorie I : 68 940 654,85 $
- Catégorie J : 79 949 298,14 $
- Catégorie K : 95 187 097,05 $
Le même ajustement s'appliquera également aux mensualités. Par exemple, pour la catégorie A, le montant passera de 32 221 $ à 37 237,85 $, et pour la catégorie B, de 36 679 $ à 42 386,25 $. À partir de la catégorie C, les montants varient selon que le paiement concerne des services ou la vente de biens.
Autre point important : ce lundi, la procédure de reclassification obligatoire pour tous les travailleurs indépendants débute. Cette procédure doit être effectuée même en l'absence de modification de facturation, de surface, d'énergie ou de loyer, car elle est basée sur les revenus et les paramètres des 12 derniers mois.
L'ARCA a établi que ceux qui ne respectent pas cette obligation peuvent être automatiquement reclassés, ce qui peut entraîner des amendes allant jusqu'à 50 % de l'impôt impayé, y compris les cotisations d'impôt, de retraite et de sécurité sociale.
Les éléments à prendre en compte pour définir correctement la catégorie sont :
- Revenu annuel brut
- Surface affectée par l'activité
- Consommation d'électricité
- Loyers courus
Pour ceux qui sont travailleurs indépendants depuis moins d’un an, une moyenne mensuelle doit être estimée et projetée sur une période de 12 mois.
Par ailleurs, une nouvelle exigence est en vigueur depuis juin pour les travailleurs indépendants effectuant du transport de marchandises : l'émission de bons de livraison numériques . Conformément à la résolution générale 5678/2025, ce document doit être généré avant chaque expédition et conservé pendant au moins deux ans.
Le bon de livraison numérique remplace le bon papier et doit inclure les informations sur le produit, l'expéditeur et le destinataire, les points de départ et d'arrivée, ainsi que le code d'autorisation d'impression (CAI) correspondant. Cette mesure vise à réduire la bureaucratie, à simplifier les processus et à s'adapter à la numérisation des entreprises.
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